Résumé :
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En Océania, ni camp de concentration, ni goulag, ni réelle théories raciste. L'ennemi, du jour au lendemain, redevient un allié pur et dur et on affirme haut et fort que jamais, au grand jamais, il n'a jamais été l'ennemi de l'Océania. Pas de lutte des classes : la société se répartit en trois groupes : le Parti intérieur (la nomenklatura), le Parti extérieur (une sous-nomenklatura) et les Prolétaires (le tout-venant). Aristocratie, bourgeoisie, capitalisme... Ces mots ont de moins en moins de sens. le Parti réécrit sans cesse l'Histoire de façon à effacer tout ce qui l'a précédé, tous ceux qui tentent de résister finissent "vaporisés". Et lorsque l'ancilangue aura cédé le pas à la novlangue, il n'y aura plus personne pour se rappeler de ce que signifiaient des mots comme "mauvais", "optimiste", etc ... Toute la complexité, toute la richesse du langage - et des idées - seront noyées sous des mots outrancièrement simplificateurs : ce qui ne sera pas bon sera "inbon", ce qui sera meilleur deviendra "plusbon", les adjectifs pourront servir de verbes, l'ordre des mots deviendra d'ailleurs interchangeable ... Une société totalitaire mais non égalitaire : le nivellement de la pensée par le bas et l'asservissement des masses, populaires ou non, la surveillance non-stop : "Big Brother is watching you". L'amour n'est plus, le sexe ne sert qu'à assurer la survie de l'espèce...
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